TERRA ITALIA Newsletter No 2 | 2024
Chers lecteurs et amoureux de la Ligurie,
Bienvenue sur notre nouvelle newsletter. L’automne est arrivé, les jours raccourcissent et le temps au nord de l’Europe est frais et instable. Bien que le changement climatique se fasse également sentir en Italie et que les pluies orageuses soient plus fréquentes, la Riviera italienne, avec son climat doux, reste une destination de voyage idéale pendant les mois d’automne et d’hiver. C’est la saison parfaite pour la randonnée et le vélo, c’est pourquoi nous souhaitons, à travers cette newsletter, vous faire découvrir une vallée particulièrement belle et encore peu connue, la vallée du Merula. Elle est située dans la province de Savone, dans l’arrière pays de la ville côtière d’Andora et mène, le long d’une route bordée d’oliviers, jusqu’à Testico, un petit village situé à 470 m d’altitude.
Avec l’automne de nombreuses spécialités de saison sont, bien sûr, de retour sur la table, comme l’huile d’olive fraîchement pressée, les champignons, les potirons et les châtaignes. Dans cette newsletter nous ne manquerons pas de vous présenter des recettes ligures ainsi que notre idée de sortie restaurant.
Pour ceux qui s’intéressent à l’immobilier, nous avons cette fois encore de nouveaux biens intéressants parmi nos offres. N’hésitez pas à y jeter un œil.
Et bien sûr, cette nouvelle newsletter s’adresse aussi à ceux qui habitent et vivent déjà dans notre belle région et qui, bien souvent, en sont encore et toujours amoureux et ne cessent de vouloir y découvrir de nouvelles choses.
Profitez de cette saison haute en couleurs et faîtes un arrêt en Ligurie !
Bien cordialement,
Partez avec nous pour une en balade à travers la vallée du Merula aux couleurs automnales et découvrez la nature, la culture et l’histoire fascinante que cette région a à offrir.
La vallée du Merula, comme beaucoup d’autres vallées ligures, n’est pas très longue et s’étend sur environ 15 km à travers la province de Savone. Elle tient son nom du torrent Merula qui prend sa source sur les pentes du Monte Aroso (818 m), près du col de Morra, traverse les villes de Testico et Stellanello et se jette dans la mer à Andora. La ligne des crêtes des collines marque la frontière entre la vallée de la province d’Imperia et de l’autre côté la vallée du Lerrone.
La vallée du Merula est nichée entre montagnes et collines et est traversée par la route provinciale du Valmerula. Le paysage est constitué d’oliveraies, de chênes et de pins maritimes ainsi que de prairies. On y trouve un grand nombre d’espèces d’oiseaux différentes, ce qui attire chaque année les amateurs d’oiseaux qui viennent les observer. La vallée du Merula abrite des trésors culturels qui valent le détour, tels que d’anciennes églises de village, des moulins et des villages médiévaux. De nombreux agriculteurs vivent désormais de l’agritourisme et régalent leurs invités avec de délicieuses spécialités provenant de leur propre production. Entre autres une excellente huile, des artichauts, des câpres et du vin cultivé sur place. Un voyage dans la vallée du Merula en automne promet des expériences inoubliables et des découvertes qui réjouiront vos papilles.
Au fil des siècles, le Merula a subi de nombreux changements qui ont eu une influence majeure sur la prospérité de la région. Autrefois c’était un fleuve très fréquenté, une voie navigable qui en faisait une importante route commerciale entre Testico, Stellanello et Andora. D’anciens annaux d’amarrage sur le pont romain historique à dix arches témoignent du trafic maritime jusqu’à l’intérieur de la vallée. Le long du fleuve, des villages avec des moulins à olives et d’anciens lavoirs témoignent eux aussi d’une grande affluence sur le Merula ainsi que du commerce de l’huile, du vin, des châtaignes et des fruits.
Après l’an 1400, le Merula ne fut plus navigable. À ce jour, on ne sait pas exactement si ce sont les crues qui ont détourné le lit de la rivière et déposé des débris à l’embouchure, ou si ce sont les tempêtes qui ont été responsables des dépôts à l’embouchure. Le torrent s’est transformé en eaux marécageuses et stagnantes sur de vastes zones, en particulier autour d’Andora, ce qui ouvrit la porte au paludisme et mit pratiquement le commerce à l’arrêt dans la vallée du Merula. Ce fut le début d’une période sombre qui dura plusieurs siècles. De nombreuses personnes moururent du paludisme ou quittèrent leur village et leurs maisons finirent par tomber peu à peu en ruine. Le village de Castello et son port furent complètement abandonnés devenant un vestige du passé. Aujourd’hui encore, on y ressent parfois une atmosphère presque mystique.
Au début du XIXème siècle, l’officier Gilbert Joseph Gaspard comte de Chabrol de Volvic, qui servit sous Napoléon en tant que préfet du département de Montenotte, prit en charge la région en déclin. Il remarqua les collines de Stellano et d’Andora dont les sols fertiles étaient plantés d’oliviers, de vignes et de taillis qui fournissaient en quantité suffisante de quoi paître pour d’innombrables moutons. On se mit à cultiver du blé, de l’orge et des légumineuses, ce que Chabrol considérait comme une opportunité pour de nouveaux échanges commerciaux. Chabrol fit assécher les zones marécageuses, ayant pour conséquence positive la réduction significative du paludisme. Aujourd’hui, la vallée du Merula est un joyau calme et idyllique. L’assèchement des marais permit un nouvel essor, créa un nouvel espace où vivre et marqua le début d’une nouvelle ère de prospérité et de vitalité – un endroit qui vaut toujours le détour.
Les villages anciens du Val Merula
Si vous traversez le Val Merula à vélo, à pied ou en voiture, vous rencontrerez de nombreux petits et anciens villages le long de la rivière qui invitent à s’attarder pour apprécier leurs jolies places, leurs vieilles églises et leurs spécialités culinaires. Deux d’entre eux valent vraiment une visite, ne serait-ce que pour leur vue panoramique incomparable :
“San Pietro del” Testico
La petite ville de Testico (appelée « San Pietro del Testico » par les moines bénédictins) est située sur la crête des montagnes qui sépare les vallées de Lerrone et du Merula. Elle se trouve à 470 mètres d’altitude et a probablement été colonisée par les Romains avec la construction du « Castrum Testagi », mettant à profit son emplacement stratégique comme rempart contre les invasions. Les moines bénédictins s’y sont également installés, profitant déjà du paysage, du soleil, du bon air, de la culture des olives et du charme d’un village ancien. Venez y jeter un œil.
Pour en savoir plus sur Testico :
https://www.comune.testico.sv.it
La légende d’Andora et de Stellanello
Même en automne, la ville de Stellanello offre de nombreuses possibilités de promenades au cours desquelles vous pourrez contempler la mer et vous détendre.
Le lieu doit son nom à une légende : selon celle-ci, le prince sarrasin Al Kadir aurait vu la belle Andalora lors d’un pillage sur la côte ligure. Il l’enleva et l’attacha au mât de son navire. Son fiancé, Stefanello, se mit à sa recherche et la retrouva la nuit alors que le navire était amarré près de Capo Mele. Stefanello essaya désespérément de libérer Andalora, mais il fut découvert et tué par les gardes du navire. Andalora, folle de douleur causée par la perte de son grand amour se libéra des mains des Sarrasins en se jetant à la mer et mourut. En souvenir de la mort des deux jeunes gens, les villes voisines furent nommées Andora et Stellanello.
Pour plus d’informations sur Stellanello rendez-vous sur le lien suivant :
https://www.comune.stellanello.sv.it
Des lauriers en fleur – à perte de vue
Nous partons ici pour un voyage dans le temps.
Le Merula eut une grande influence sur le choix des plantes cultivées tout autour de la vallée. En raison des inondations récurrentes, les agriculteurs évitèrent de planter directement sur les rives du fleuve pour ne pas risquer de perdre leurs récoltes.
C’est précisément ici, entre les pierres et les méandres du Merula, que le laurier-rose a élu domicile. Il a envahi les rives de ses magnifiques couleurs, ce qui a donné au Val Merula le surnom de « Vallée des Lauriers-Roses ». En été, c’était comme un tapis de blancs et de roses qui ornait la vallée de haut en bas, et le spectacle était si fascinant que même les Anglais d’Alassio venaient admirer le spectacle.
Mais le fleuve déborda à plusieurs reprises et devint dangereux pour le territoire et ses habitants. C’est pourquoi il fut décidé dans les années 1950 de construire un barrage et de créer une digue. De nouvelles inondations furent ainsi évitées. Mais les conditions de vie du laurier-rose n’étaient plus les mêmes. Il a disparu et s’est installé ailleurs. L’ère des fleurs luxuriantes des lauriers-roses était terminée et seuls les habitants de la vallée et quelques étrangers purent s’enivrer de cette splendeur de couleurs. Lors de votre visite dans la vallée, pourquoi ne pas faire un petit détour par les rives du Merula. Peut-être découvrirez-vous encore un soupçon du charme du passé.
La tradition de la culture des oliviers dans la vallée du Merula
La culture de l’olivier fait depuis toujours partie de la tradition et de la vie des habitants de la vallée du Merula. Il est intéressant de noter que le torrent Merula fut longtemps considéré comme une frontière géographique – une ligne de partage des eaux – entre la zone à l’est où l’on produisait de l’huile d’olive médiocre et la zone à l’ouest où l’on produisait une huile d’olive de très haute qualité.
La différence entre l’huile d’olive médiocre et celle de qualité tenait essentiellement aux méthodes utilisées lors de la production.
L’huile d’olive de qualité inférieure était faite à partir d’olives de la variété « Colombara » qu’on laissait tomber au sol et qui prenaient ainsi le goût de la terre avant d’être récoltées. Ensuite elles étaient entassées les unes sur les autres pendant un bon moment avant d’être broyées, ce qui provoquait la fermentation et l’oxydation des fruits. Pour extraire l’huile, la pâte d’olive malaxée était placée dans un chaudron en cuivre sur le feu, puis chauffée et retournée à la pelle. Il en résultait une grande quantité d’huile épaisse qui convenait à l’industrie mais dont le goût était médiocre.
L’huile d’olive de haute qualité était obtenue à partir de la variété d’olive « Taggiasca ». Les olives étaient ramassées avec des filets sans leur laisser le temps d’être longtemps au contact du sol. L’huile était obtenue par pressage à l’eau froide, ce qui préservait la douceur du fruit ainsi que les saveurs et toutes les qualités nutritionnelles de l’olive. Aujourd’hui, c’est la culture de la variété d’olive Taggiasca qui s’est imposée et il n’y a plus que quelques rares endroits où l’on utilise encore l’olive « Colombara ».
Vous en apprendrez plus sur la culture et l’histoire des olives dans notre rubrique « Cuisine ».
L’héritage culturel des „mulini e frantoi“ du Val Merula
Les nombreux anciens moulins et moulins à huile (en italien « mulini e frantoi ») de la Vallée du Merula montrent l’importance que l’agriculture eut et a encore dans l’histoire et l’économie de Savone.
Les nombreux « frantoi », qui servaient exclusivement à presser les olives afin d’obtenir cette huile Taggiasca très prisée, méritent tout particulièrement d’être mentionnés. Il existait autrefois déjà de grands moulins à huile à but commercial et d’autres plus petits, gérés par une famille. À certaines époques, pratiquement chaque famille avait son propre « frantio », certains plus grands, d’autres plus petits. Au début, les lourdes meules, servant à broyer et presser les olives, étaient actionnées à la force des muscles, soit par des animaux, soit parfois même par les hommes. Plus tard on utilisa l’énergie hydraulique. Les moulins, alimentés par l’eau, jouaient un rôle de premier plan dans la transformation des olives.
Au fil du temps, les machines modernes ont amélioré le processus de fabrication. Dans de nombreuses régions, dont le Val Merula, le savoir-faire de l’extraction de l’huile d’olive selon des méthodes traditionnelles est protégé. Il y a beaucoup d’endroits où vous êtes cordialement invités à visiter les moulins et à vous faire expliquer cet artisanat ancestral.
L’agriculture du Val Merula ne se limitait en aucun cas à la monoculture. Historiquement, d’autres cultures telles que les céréales, le vin et les légumineuses étaient également représentées dans la région. Le vin de la vallée du Merula jouissait d’une excellente réputation, même si la culture a évolué au fil du temps et n’a retrouvé son importance que récemment. Parallèlement à la production de l’huile d’olive, les moulins, appelés « Mulini », jouaient également un rôle important dans la mouture des céréales.
La culture des céréales était profondément ancrée dans la tradition de la vallée et, même en temps de guerre, on veillait à ce que les familles disposent d’un approvisionnement en blé suffisant. De nombreux moulins continuèrent à fonctionner pendant les périodes difficiles, illustrant la continuité et la résistance des traditions agricoles locales dans la vallée du Merula. À l’origine les moulins destinés à la production de céréales utilisaient la force du vent pour mettre les meules en mouvement. Ils ont été construits en hauteur dans les montagnes, ce qui signifiait une perte de temps importante pour s’y rendre, et comme les bêtes de somme ne pouvaient pas être trop chargées sur les sentiers escarpés, l’énergie éolienne a été progressivement remplacée par des moulins à eau le long des ruisseaux.
Mais aujourd’hui encore on trouve de nombreux vestiges de moulins à vent sur les crêtes des collines que l’on peut visiter. Deux de ces moulins à vent se trouvent sur la colline au nord de Colla Micheri et un au sommet de la crête au sud de Colla Micheri.
L’eau qui alimentait les grands et petits moulins de Stellanello jusqu’à la mer était acheminée vers les moulins via ce qu’on appelle la « Bera ». Il s’agissait d’un canal d’irrigation constitué de blocs de pierre qui transportait l’eau jusqu’aux moulins grâce à des arcs et des piliers de soutien. Certaines parties de la « Bera » étaient également souterraines. La « Bera » coulait sur le côté droit de la vallée et était divisée en trois sections qui puisaient l’eau de différentes sources. Une partie de la « Bera », construite au XVIIe siècle, est encore visible aujourd’hui sous la forme d’une partie surélevée sur dix arches au-dessus de l’ancien bloc « Gumbasso » et témoigne de manière impressionnante de la manière dont les hommes influencèrent la nature par le passé afin d’améliorer les récoltes.
Le climat doux de l’automne en Ligurie offre de nombreuses possibilités de loisirs en plein air ou de visites intéressantes dans l’un de ses nombreux musées.
Découvrez des expositions passionnantes et fascinantes, par exemple au :
Musée d’Histoire Naturelle Giacomo-Doria de Gênes
Le fascinant musée Giacomo Doria de Gênes vous souhaite la bienvenue. C’est le plus ancien musée de la ville avec une histoire riche et d’innombrables trésors de la nature ! Depuis sa fondation en 1867, ce musée d’histoire naturelle a ravi les visiteurs du monde entier avec ses quatre millions et demi d’objets et de spécimens. Animaux, fossiles, plantes et minéraux des quatre coins du monde sont ici présentés avec amour. Explorez les diverses facettes du monde de la nature à travers 6 000 spécimens magnifiques, répartis dans 23 salles sur deux étages.
L’exposition débute au rez-de-chaussée où les dix salles présentent chaque ordre de mammifères. Les salles centrales sont particulièrement spectaculaires et présentent d’impressionnants spécimens de la paléontologie ainsi que des expositions temporaires fascinantes. Au premier étage, vous trouverez six autres salles dédiées à d’autres vertébrés : oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons.
Pour les insectes et autres invertébrés il y a deux salles, la salle consacrée aux cellules impressionne, elle, par une reconstruction époustouflante en trois dimensions d’une cellule agrandie 100 000 fois. Enfin, le dernier espace du musée est dédié aux trésors chatoyants des minéraux.
Le riche programme du Musée Giacomo Doria est un voyage inoubliable à travers la biodiversité de notre planète. Ce musée est un incontournable, surtout pour les enfants, les jeunes, les familles et tous les amoureux de la nature. Laissez-vous enchanter par la diversité de la vie sur notre terre !
Vous pouvez trouver plus d’informations sur d’autres expositions, les horaires d’ouverture et les billets sur le lien suivant :
https://www.museidigenova.it/it/museo-di-storia-naturale-giacomo-doria-0
Berthe Marie Pauline Morisot, née le 14 janvier 1841 à Bourges et morte le 2 mars 1895 à Paris, était une grande artiste peintre impressionniste française. Issue d’une famille aisée, elle suit des cours particuliers de peinture et de dessin. Dans les années 1860, elle fut l’élève de Camille Corot, mais elle décida de s’opposer au style conventionnel de son professeur et choisit plutôt le mouvement impressionniste.
Elle entretient une amitié particulière avec le peintre Édouard Manet, qui fera son portrait à plusieurs reprises entre 1868 et 1874. Malgré ses liens avec Manet, Morisot a toujours conservé son propre style, caractérisé par des couleurs éclatantes et une forte expression graphique.
Avec un groupe de jeunes artistes qui en ont assez des règles strictes de l’académie, Morisot organise régulièrement des expositions au laboratoire photo de Nadar à Paris de 1874 à 1886. Ils voulaient établir un nouveau style d’impressionnisme et faisaient sensation avec des œuvres d’artistes tels que Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir, Edgar Degas, Camille Pissarro, Alfred Sisley et Paul Cézanne, ainsi que d’autres artistes rejetés par le Salon officiel.
L’exposition « Impression, Morisot » au Palais Ducal est la première grande exposition en Italie consacrée aux œuvres de cette artiste libre. Plus de 80 œuvres d’art sont présentées dans les salles historiques du Palais des Doges, dont des documents photographiques et d’archives qui retracent la carrière et la vie privée de Berthe Morisot. L’exposition, organisée par Marianne Mathieu, experte reconnue de l’œuvre de Morisot, montre également l’influence sur son art des séjours de l’artiste sur la Côte d’Azur.
Vous trouverez ci-dessous tout sur les horaires d’ouverture et les billets pour l’exposition :
https://palazzoducale.genova.it/mostra/impression-morisot/
Comme nous l’avons annoncé au début, nous souhaitons dans ce chapitre vous présenter les spécialités d’automne de la Ligurie, en totale harmonie avec la saison.
Ce n’est pas la première fois que nous mettons à l’honneur la culture de l’olivier en Ligurie dans nos newsletters, et pour cause, l’olivier a toujours été au cœur du paysage et de la culture de cette région et fait aujourd’hui encore partie intégrante de l’agriculture. L’automne est la période de la récolte des olives. Cette fois, nous allons nous plonger totalement au cœur de ce sujet et vous emmener à la récolte des olives en Ligurie ainsi que vous expliquer comment elles sont transformées. En outre, nous vous dévoilerons les meilleurs endroits pour cueillir des champignons, la recette d’un plat typique de la Ligurie souvent servi en automne, et pour finir en beauté vous présenterons l’Agriturismo Pinocchio. Laissez-vous surprendre !
Les olives – La récolte s’annonce plutôt bonne cette année
L’automne en Ligurie est aussi le moment de la récolte des olives. Après trois mauvaises années, dues notamment à une forte infestation de mouches de l’olive et à la sécheresse, la production semble enfin retrouver un bon niveau cette année. Grâce à une météo clémente pour la culture des oliviers on s’attend à ce que ce millésime soit d’une qualité exceptionnellement bonne. Les meilleures récoltes devraient se situer dans les zones à environ 400 mètres d’altitude. En Ligurie on cultive l’olivier jusqu’à une altitude de 600 à 700 mètres.
Les conditions météo favorables de cette année ont permis à la délicate floraison de l’olivier de prospérer et de s’étendre progressivement de la côte vers l’intérieur des terres. De quoi espérer une huile d’olive extra vierge « Riviera Ligure » de haute qualité.
D’après les prévisions, la Ligurie a de bonne chance grâce à cette récolte de redevenir l’une des meilleures régions pour la culture des olives.
L’histoire des olives Taggiasca
À l’origine l’olive Taggiasca vient de la ville de Taggia. C’est ici que se trouvent depuis plus de 1 500 ans la majeure partie des oliviers de la variété Taggiasca. L’olive Taggiasca est sauvage, parfois aigre, mais authentique. On en extrait l’une des huiles d’olive vierges les plus précieuses.
Grâce à des améliorations bien précises, les moines bénédictins de Taggia ont réussi à créer une variété de petite taille, résistante aux parasites et aux conditions météorologiques, au rendement et à la qualité exceptionnels. Afin d’obtenir une récolte abondante sur un terrain impraticable, les moines bénédictins ont créé ce qu’on appelle des « fasces ». Ils ont défriché les collines, les ont aménagées en terrasses et les ont soutenues par des murs en pierres sèches. Ces zones en terrasses ont facilité la culture des oliviers et d’autres plantes et ont permis à l’olivier de la variété Taggiasca de se propager dans toute la Ligurie occidentale et de dominer le paysage.
Comment les olives sont-elles récoltées?
En automne, entre octobre et novembre, les oléiculteurs parcourent chaque jour les rangées de leurs oliviers et coupent une entaille dans un fruit avec leur pouce. Le jour où une gouttelette d’huile apparait, c’est que le moment est venu de « frapper » les olives, de les cueillir.
Des filets sont déployés sous les arbres puis ces derniers sont « frappés ». À cette fin on utilisait autrefois de longs bâtons faits pour les châtaigniers et les olives tombaient en masse. En plus, des travailleuses saisonnières, les « Sciascieline » (pour la plupart de Sassello – d’où leur surnom) venaient ramasser les olives à la main. Aujourd’hui, on utilise des systèmes mécaniques de « frappage » qui n’endommagent pas la plante. Les olives tombent sur des filets en nylon puis sont mises dans des sacs de jute placés ensuite en bordure du terrain pour être acheminés au moulin à huile.
Dans le moulin à huile
Dans les moulins à huile, les oléiculteurs peuvent, sur réservation, apporter leurs olives pour leur transformation en huile. Le « Frantoio Nuvolone » à Taggia transforme en huile les olives de près de 500 clients possédants des oliveraies à proximité ou aux alentours. Un grand soin est apporté à ce que les olives ne soient pas mélangées. Les clients attendent environ une heure et repartent ensuite avec leur propre huile d’olive fraîchement pressée.
Mais comment l’olive devient-elle une huile d’olive de haute qualité ?
Tout d’abord, les olives contenues dans les sacs de jute sont pesées au moment de leur livraison. Cependant, comme tous les moulins à olives n’étaient pas équipés de balances, Taggia utilisait sa propre unité de mesure pour la transformation des olives. Les olives étaient mesurées en « quarts ». Il s’agit d’un seau en fer d’une hauteur de 30,4 cm et d’un diamètre de 31 cm. Les quarts sont des « doubles décalitres » (environ 20 litres), qui contiennent environ 12,5 kilos d’olives. Lorsqu’un des seaux était rempli, on raclait le bord du seau avec un bâton pour retirer les olives en trop. Dix quarts (environ 125 kg) constituaient un « gumbà », qui était la quantité minimale d’olives pouvant être apportée au moulin. Aujourd’hui ces sacs se pèsent en kilos et contiennent entre 25 et 30 kilos par sac. Cent kilos d’olives produisent environ 16 à 18 kg d’huile.
Au cœur du moulin à huile, les olives ne sont pas seulement broyées, elles sont d’abord effeuillées, lavées puis séchées. Ensuite elles sont prêtes à être transformées. Dans un moulin à huile moderne, comme celui de Frantoio Nuvolone, les techniques anciennes sont perfectionnées grâce à des machines modernes, ce qui augmente considérablement le rendement et la qualité de l’huile.
Pour produire une huile d’olive de haute qualité la transformation est faite à froid. Les olives sont broyées par la meule traditionnelle puis reposent 5 à 10 minutes. Le processus de transformation se poursuit ensuite par le pétrissage de la masse dans le « malaxeur ». Il s’agit d’un processus très important qui brise l’émulsion eau-huile du pressage et réunit toutes les petites gouttelettes d’huile en gouttes plus grosses, gardant la pâte constamment en mouvement de rotation. Le malaxage permet d’obtenir un rendement plus élevé. Du malaxeur, on passe à la centrifugeuse qui a pour tâche de séparer le solide du liquide puis d’éliminer les margines (eau de végétation) et les résidus solides qui sont ensuite réutilisés comme combustible pour le chauffage. De là, l’huile subit un traitement final dans la centrifugeuse et la dernière eau restante est éliminée.
À la fin du processus, sort d’un robinet en aluminium un liquide brillant à l’odeur verte : l’huile d’olive extra vierge tant attendue ! À l’aide d’un entonnoir les bidons sont remplis et le client qui attend devant la porte avec une grande impatience peut enfin récupérer son huile.
La fête de la récolte des olives
Depuis 2001, la fête de la récolte des olives, l’«Olioliva», a lieu chaque année à Imperia. Environ deux cents entreprises familiales de production y participent pour présenter leurs produits. Des milliers de visiteurs viennent chaque année à Imperia pour déguster la nouvelle huile. Ils célèbrent, achètent et dégustent les spécialités ligures proposées partout sur les places et dans les petites ruelles.
Cette année, l’« Olioliva » a lieu du vendredi 8 novembre à partir de 9h00 au dimanche 10 novembre 2024 et attend de nombreux visiteurs.
Pour en savoir plus sur la fête de la récolte des olives :
https://www.rivlig.camcom.gov.it/eventi/olioliva-2024-imperia
La cueillette des champignons c’est maintenant !
L’arrière-pays ligure offre des conditions optimales pour les champignons ; Environ 73 % du territoire de la Ligurie est couvert de forêts, ce qui en fait la région la plus boisée d’Italie. Les champignons sont une spécialité en Ligurie aussi et sont souvent récoltés en grande quantité – reste à savoir quels champignons trouver où et quand.
L’automne est la période idéale pour cueillir les champignons. Quant au moment exact il semblerait que ce soit plutôt une question d’intuition. Certains disent que le meilleur moment pour trouver des champignons est au moment où la lune en est à son dernier quartier, d’autres jurent que les meilleures conditions de récolte sont au moment du croissant de lune.
Si vous en trouvez et que vous n’êtes pas un professionnel, il convient d’être prudent. Identifiez les champignons à l’aide d’un guide spécialisé, car il arrive souvent que les champignons comestibles soient confondus avec des spécimens toxiques. En Ligurie, 34 communautés de cueilleurs de champignons ont été fondées pour protéger les espèces et s’assurer que les bons champignons soient collectés et transportés de manière appropriée. Pour la cueillette des champignons dans ces zones, vous devez obtenir une autorisation, semblable à un permis de pêche.
Lors de la cueillette des champignons, il vaut mieux bien respecter les règles des communautés de cueillette, car il y a des contrôles quant à leur application. Tout manquement entraînera des sanctions et votre récolte pourra être confisquée. Voici une liste de ce à quoi vous devez faire attention :
- Maximum 3 kilos par jour et par personne
- Pas de sacs en plastique ni de sacs à dos fermés
- Interdiction d’entrer en forêt avec des râteaux ou des crochets
- Pas de champignons dont la taille du chapeau est inférieure à 4 cm
- Nettoyer les champignons sur place avec un couteau pour une meilleure répartition des spores et une meilleure conservation des champignons
Si vous êtes donc équipés du bon matériel, il n’y a plus qu’à trouver les champignons. Nous souhaitons vous faire découvrir trois zones qui sont un véritable eldorado pour la cueillette des champignons :
1. L’extrême ouest et les Alpes ligures
L’extrême ouest de la Ligurie, à la frontière avec la France, est un terrain fertile pour les champignons. On dit que les Français n’aiment pas beaucoup cueillir les champignons. La concurrence vient donc principalement des Italiens. En vous promenant dans les Alpes ligures vous serez envoutés par la magie des forêts autour de Pigna et Castelvittorio, célèbres pour le délicieux « Turtùn ». Faîtes une randonnée jusqu’au Passo Muratone et de là sur l’Alta Via dei Monti Liguri, l’autoroute de la nature. Découvrez la fascination de cette région et laissez-vous inspirer par la diversité des champignons.
2. Vallée Argentina
Découvrez les forêts mystérieuses autour de Triora – une Nature riche et impressionnante, des forêts de hêtres aux forêts de mélèzes, et des forêts aux alpages. C’est un terrain fertile pour une grande variété de champignons. Explorez la forêt unique de Gerbonte en direction de Carmo Langan ou de Monte Ceppo. Enivrez-vous des parfums de la nature sur la route du col Guardia ou laissez-vous guider sur la SP81 jusqu’au Nid d’Aigle Realdo. Si, contre toute attente, vous ne trouvez pas de champignons dans ce secteur, rien que la vue époustouflante saura vous récompenser.
3. Vallée d’Arroscia
Si vous aimez combiner nature et villages médiévaux, là où il est bon de faire une pause avec un verre d’Ormeasco, c’est l’endroit idéal pour vous. La vallée de l’Arroscia, dans l’arrière-pays immédiat d’Imperia, entre le Piémont et la province de Savone, abrite des forêts ancestrales comme celle de Rezzo. Rezzo est un village verdoyant décoré d’ardoises par des tailleurs de pierre du moyen-âge et offre une forêt de hêtres exceptionnelle pour se promener et cueillir des champignons. Sur l’Alta Via dei Monti Liguri vous arriverez à Mendatica, la porte d’entrée des montagnes, c’est là que, dans les prairies alentours, vous en trouverez de délicieux.
Découvrez-en plus sur les lieux magiques où cueillir des champignons :
https://lamialiguria.it/2024/10/9-luoghi-dove-cercare-i-funghi/
„Pasta e Fagioli“ – un classique parmi les recettes ligures d’automne
Les pâtes et haricots sont une entrée typique de la cuisine italienne traditionnelle, à base de pâtes courtes et de haricots. Le résultat est un plat savoureux et copieux.
Ingrédients:
- 150 g de pâtes Ditalini (ou de petites pâtes)
- 1,5 litre de bouillon
- 50 ml de vin blanc
- 650 g (poids net) de haricots borlotti frais ou séchés, déjà imbibés
- 200 g de céleri-carottes-oignons
- 400 g de tomates en morceaux, fraîches ou en conserve
- une cuillère de concentré de tomate
- de l’huile d’olive extra vierge
- du sel
- du poivre
- 2 feuilles de laurier (retirer avant de servir)
- 1 brin de romarin, 1 brin de thym (haché)
- 2 gousses d’ail
- 1 tranche de pancetta ou lard (retirer avant de servir)
- du Parmesan
Préparation:
Épluchez les oignons et l’ail et hachez-les finement.
Épluchez, nettoyez et coupez très finement les carottes. Rincez, nettoyez et coupez également les branches de céleri en tout petits morceaux. Placez les haricots blancs dans une passoire et laissez égoutter. Rincez les herbes fraîches puis égouttez-les.
Faites chauffer doucement environ 4 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une casserole, faites revenir l’oignon et l’ail pendant environ 2-3 minutes. Ajoutez les morceaux de carottes et de céleri et faites revenir en remuant pendant environ 4 à 5 minutes.
Incorporez les tomates concassées, le vin blanc et environ la moitié du bouillon dans la casserole, portez à ébullition et ajoutez les haricots égouttés. Ajoutez les herbes fraîches et laissez mijoter à feu doux à moyen avec le couvercle fermé pendant environ 10 minutes.
À mi-cuisson, prélevez environ 1/3 des haricots à l’aide d’une écumoire et réduisez en purée le reste du contenu de la casserole. Poursuivez la cuisson avec les feuilles de laurier et la tranche de pancetta pendant environ 10 minutes. Ajoutez ensuite les pâtes et les haricots égouttés dans la casserole et faites cuire les pâtes dans la casserole sans couvercle. Si nécessaire, vous pouvez ajouter un peu du bouillon restant si le mélange est trop épais. Assaisonnez les pasta e fagioli avec du poivre et du sel, disposez-les dans des petits bols, saupoudrez de copeaux de parmesan et servez.
Bon appétit !
Si vous prenez la route de Testico qui passe par le col du Ginestre, vous tomberez sur Vellego, un petit hameau. L’histoire du restaurant Pinocchio a commencé ici en 1980. Forts d’années d’expérience en gastronomie, Nino et Sara décidèrent de transformer un restaurant de campagne du Val Lerrone en un lieu de rencontre prisé. L’accent fut mis sur la cuisine italienne traditionnelle, un bon service et une atmosphère agréable. C’est ainsi que Pinocchio s’est fait un nom ici et à l’étranger. Sous la nouvelle direction de Giandomenico à partir de 2003, l’ambiance chaleureuse est restée, mais une bouffée d’air frais est entrée en cuisine. Les plats traditionnels ont été réinterprétés et des soirées à thème ont été instaurées, avec des plats servis au restaurant ou en plein air dans le jardin, selon la saison.
En outre, une ancienne bâtisse située à environ 100 mètres a été récemment rénovée et propose désormais un hébergement pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes. Le bâtiment de deux étages comprend chambre et salle de bains à l’étage supérieur et un salon avec kitchenette au rez-de-chaussée, ainsi que des places de parking réservées. Situé au cœur d’une oliveraie, il offre calme et tranquillité. Les clients ont la possibilité de combiner hébergement et restauration ou de préférer être indépendant grâce à la kitchenette de l’appartement.
Passons maintenant à la délicieuse cuisine du Pinocchio : les saveurs et les arômes des environs vous accueillent à chaque étape du menu!
Les entrées ouvrent le palais avec du jambon cru extrêmement fin et une variété de spécialités italiennes telles que la carne salada, la cima ligure et le poulpe du Golfe cuit à la vapeur.
Des variantes de pâtes faites maison telles que les « Ravioi de Buraxe », les gnocchis de pommes de terre ou les tagliatelles à la Boscaiola sont servies en « Primi ». Selon la saison, laissez-vous tenter par les plats principaux de la région tels que le gibier, le poulet sauce curry-noix de coco, le rosbif et les grillades mixtes. Tous les desserts du Pinocchio sont faits maison et vous régalent d’une touche finale sucrée avec un tiramisu maison, des tartelettes aux fruits et une crème catalane. Ensuite, vous pourrez terminer en toute sérénité votre festin avec un bon café et un digestif maison.
Si vous souhaitez manger au restaurant, il est fortement recommandé de réserver une table à l’avance car il est très fréquenté et les deux jours d’ouverture le weekend en automne et en hiver sont rapidement complets.
Horaires d’ouverture du Restaurant Pinocchio en hiver à partir d’octobre:
Samedi: 19h30 – 22h30
Dimanche: 12h30 – 15h30
Piazza Giardino, 70 Fraz.: Vellego 17033 Casanova Lerrone SV – Italia
+39 0182.74168 – +39 334.1582634
La Ligurie séduit grâce à ses nombreuses et excellentes pistes cyclables. Longez la mer, par exemple, sur la nouvelle piste de la Riviera dei Fiori, longue de 30 kilomètres, d’Imperia à Sanremo pour découvrir les falaises de la région en automne. Ou relevez un défi sportif avec une balade à toute allure sur le Bric dei Monti, long de 24 kilomètres – l’effort sera récompensé par une vue unique sur la mer.
Explorer Testico ou Garlenda, la vallée du Merula, Casanova Lerrone ou la voie entre Albenga, Alassio, Laiguelia et l’arrière-pays est un pur bonheur pour les cyclistes. Une balade à vélo ici est un régal pour les sens, surtout en automne. Les couleurs vives, la douceur du climat et les odeurs de la terre sont un véritable plaisir tout au long du parcours. Le paysage offre des impressions variées allant des vastes vues sur la mer au-delà d’Imperia aux forêts colorées, en passant par des oliveraies en terrasses, des torrents et de nombreuses petites villes où vous pourrez déguster de délicieuses spécialités régionales tout en laissant votre regard se perdre dans un panorama fantastique.
Sur le lien ci-dessous vous trouverez encore plus d’idées de circuits intéressants:
https://www.komoot.com/it-it/highlight/108881
Certains se demanderont sans doute : comment peut-on courir un marathon en décembre ? En Ligurie c’est possible grâce au doux climat. Le marathon de Sanremo, long de 42 kilomètres et 195 mètres, se déroule directement au bord de la mer et constitue l’un des plus beaux parcours de course à pied d’Italie.
Le parcours du 7ème Marathon de Sanremo part du Casino de Sanremo puis mène les participants à travers la ville des Fleurs et le parc côtier de la Riviera dei Fiori. Il traverse les villages d’Arma di Taggia, Riva Ligure, Santo Stefano al Mare et Ospedaletti.
Le Marathon de Sanremo est conçu comme une grande fête du sport pour petits et grands et propose donc trois courses en plus de la course à pied de 42 kilomètres : le 21 km compétitif, le 10 km non compétitif et la course familiale pour adultes et enfants.
Comme les années précédentes, la direction du concours s’attend à une magnifique journée avec du soleil, du sport et de nombreux participants.
Informations et inscription :
https://www.sanremomarathon.it
En Ligurie le vent est toujours au rendez-vous. Et donc, forcément, l’enthousiasme est, lui aussi, toujours au rendez-vous des nombreuses régates d’automne au large de la Ligurie.
Voici un petit calendrier avec les compétitions les plus importantes dans les différentes classes :
La coupe Poggy
Am Samstag, den 26. und Sonntag, den 27. Oktober, finden in den genuesischen Gewässern die klassische Regatta für Boote der 420er- und ILCA-Jollenklasse statt und schließen damit die YCI-Sportsaison stilvoll ab.
Le Trophée des voiles d’automne 2024
Du vendredi 1er au dimanche 3 novembre 2024, le Club del Mare de Diano Marina organise, sur les vagues de la Riviera du Ponant, une impressionnante régate pour les bateaux des classes Optimist Div A et B.
Cape 31 Championnat d’Europe 2024
Le Cape 31 est un bateau de 31 pieds de haute performance adapté aux courses monotypes et sous-classées, conçu par Lord Irvine Laidlaw, dessiné par Mark Mills et construit par un chantier naval spécialisé au Cap. Le Yacht Club Sanremo célèbre ses prestations lors du Championnat d’Europe Cape 31 qui se déroulera du 7 au 10 novembre 2024.
Dragon Winter Series, Leg 1 et Leg 2
Le Dragone est le bateau de course monotype le plus répandu au monde : conçu par Johan Anker en 1929, il peut se prévaloir de plus de 80 ans d’histoire. Les grandes régates des Dragons d’aujourd’hui ont lieu avec les Dragon Winter Series, Leg 1 et Leg 2 à Sanremo du 22 au 24 novembre puis du 13 au 15 décembre. Les défis entre les vagues de la mer Ligure se poursuivront en 2025 avec deux étapes du 10 au 12 janvier et du 7 au 9 février, tandis que la Coupe Internationale Italienne du Dragon est attendue du 20 au 23 mars.
Régate d’automne + Gorilla Gang Cup & Trophée Stateri – Championnat de Ligurie de l’Ouest
Le samedi 30 novembre et le dimanche 1er décembre, dans les eaux de la Riviera dei Fiori, entre Vintimille et Sanremo, aura lieu cette année la Gorilla Gang Cup, une régate qui a pour vocation de rapprocher les jeunes de la mer et qui bénéficie de conditions climatiques que tout le monde envie juste avant l’hiver.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur les régates d’automne ligures en cliquant sur le lien suivant:
https://lamialiguria.it/eventi/regate-autunno-liguria/
Pour l’automne 2024, le petit théâtre sous la direction de Franco La Sacra a prévu une série de 6 représentations avec d’excellents comédiens du 9 novembre au 6 décembre.
À l’intérieur du Théâtre de l’Arbre de San Lorenzo al Mare, il y a véritablement un arbre, une plante qui y vit et qui soutient, écoute, participe et interprète toutes les scènes.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur le programme, les billets et les tarifs ci-dessous :
https://lamialiguria.it/eventi/rassegna-autunno-teatro-albero/
Imperia nel Gusto – Expériences gustatives à l’Expo Salso du 29.11. au 1.12.2024
Dans le cadre de l’Expo Salso à Calata Anselmi (Imperia), vous pourrez vous faire une idée de l’excellence des produits ligures et de la cuisine locale. Imperia nel Gusto vous invite à découvrir la délicieuse cuisine et les vins savoureux provenant de nombreux fournisseurs locaux. Venez vous faire plaisir !
Pour de plus amples informations sur cet événement:
https://www.imperiaexperience.it/it/eventi/evento.html?id=1641292:imperia-nel-gusto